RWANDA : LES IDIOTS UTILES DE KAGAME. COMMENTAIRE DE L'AMBASSADEUR JMV NDAGIJIMANA

Publié le par veritas

JMV.pngJe ne partage pas la conclusion de l'article intitulé RWANDA : LES IDIOTS UTILES DE KAGAME en ce qu'elle cherche à différencier les deux types de crimes du fait qu'ils découlent de deux types d'ordres différents : « Exterminez les tous » ou « Massacrez une partie d'entre eux ».


Sur le plan strictement juridique, les deux types d'ordres sont d'essence génocidaire. Les éminents auteurs de cet article, craignant sans doute, eux aussi, de se voir accuser de négationnisme ou de révisionnisme du génocide des Tutsi, font abstraction de la définition du génocide par le seul instrument juridique qui a pour la première fois tracé les contours de ce crime des crimes contre l'humanité, à savoir la Convention du 9 décembre 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide. Dans son article II, cette convention définit le crime de génocide comme suit : « Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie(c'est nous qui soulignons) un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : a) Meurtre de membres du groupe; b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe. »


Il va de soi que l'ordre d'exterminer tout ou une partie importante d'un groupe ethnique, qu'il soit hutu ou tutsi, rentre bien dans la définition du génocide au titre de cette convention, dès lors que les faits sont avérés.

Il ne convient pas de comparer la quantié ni mettre en opposition l'origine des victimes, mais de dénoncer et condamner tous les crimes commis contre les populations civiles du Rwanda et de la Région des grands lacs africains. Et d'exiger, comme le font Rony Brauman, Jean-Hervé Bradol, Claudine Vidal et de nombreux autres spécialistes, que les auteurs de ces atrocités soient poursuivis et punis avec la même rigueur par la justice internationale, sans discrimination fondée sur la position politique actuelle ou l'origine ethnique des présumés criminels.

 

Ambassadeur Jean-Marie V. Ndagijimana


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I
<br /> Wowe Nangamadeni<br /> <br /> <br /> Wanga amadeni ariko njye nanga imbwa nkawe!!Aho kugirango ugire icyo uvuga kubyo Ndagijimana yanditse,icyagushishikaje ni ifoto ye!!!Isubirire kurisha udasanga Rugaju yagucuze umukenke!!!<br /> <br /> <br /> Genda Rwanda warakubitirse!!!!<br />
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N
<br /> Mundebere iyo nsokozo ya NDAGIJIMANA nukuntu yihaye gutereka amaso ! Ko nabonye amze kuba umusaza, nkiyi photo yafashwe hashize imyaka 20, ayicomete aha kugirango atwereke uko yareremburaga amaso<br /> ashaka guseduiza abagore ? Nonese ubu aracyaseduiza nde ko mbona iyi sura ari impitagihe, nubwo na mbere hose akiri muto, kuri njye umugabo nkuyu witwara gutya akirerembuza amaso nkumuntu ufite<br /> igifu kirimwubusa gitabaza, ari icyo bita ABASUNGARERI gusa, ari ba ntamumaro !<br />
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